La question semble pourtant simple, tellement évidente au vue du sujet, mais il n’est pourtant pas dis que tout le monde se sente concerné à ce propos ou même n’en comprenne la nécessité.
Une prise de conscience collective a pu être constatée durant ces dernières années où de nombreuses personnes de tous milieux sociaux, catégories socioprofessionnels, ou âge ont décidé de poursuivre leurs combats pour une égalité totale entre les femmes et les hommes. La France reste un pays relativement en avance sur son temps concernant les droits des femmes mais, malgré tout, de nombreux problèmes persistent à ce jour.
Pour ne citer que quelques exemples, nous pouvons avancer le problème de l’égalité de salaire au travail qui reste encore relativement élevé à 23%. Non, ce n’est pas à un mythe, des études ont été faites et rapportées (Source : l’Insee).
Egalement, avoir un accès égale à tous types de métiers confondus, sans jugement. Oui, les femmes peuvent être maçonne et électricienne. Oui, les hommes peuvent être secrétaire ou assistant maternel.
Et les publicités alors ? Pourquoi les femmes sont-elles cantonnées à un rôle de pure consommation ? Est-ce que les hommes ne lavent-ils pas également leurs linges ? Parfois les publicités ciblent des catégories de personnes en les cantonnant à un rôle qui est souvent faux. Prenez du temps à regarder les pubs entre chaque programme TV, il est aisé de constater ce décalage entre besoin et cible.
Oui, l’égalité femmes/hommes concernent les femmes ET les hommes.
Ce réseau est donc important afin de montrer ces inégalités et à terme instaurer une égalité complète entre les femmes et les hommes.
En plus d’une mise en place d’actions (Avoir d’avantage de rues portant des noms de femmes à Tours par exemple), c’est également un réseau d’échanges, un réseau de personnes prêtes à changer les choses. Il n’y pas que des femmes, mais aussi des hommes fatigués de ces inégalités et qui ont envie de se battre en tant que personnes. Car il est important de rappeler que chacun a le même droit et qu’avant d’être un sexe, nous sommes avant tout des personnes.
Malheureusement, on constate que ce mouvement reste globalement incompris car quand on avance cette égalité, ce mouvement qui a évidemment une portée féministe, de nombreuses personnes se braquent. Régulièrement, la personne rapportera que dans son entourage il n’y a pas de problèmes, que les chiffres sont des mythes, que les femmes se posent trop souvent en tant que victimes. Ce qui est faux. De même, ces personnes ont généralement peu compris le mouvement.
Féminisme (n) : Doctrine qui préconise l’égalité entre la femme et l’homme, et l’extension du rôle de la femme dans la société.
En aucun cas, le féminisme a pour but de réduire l’homme. Non, le but recherché est que la femme soit au même niveau que l’homme.
Alors non, ne vous braquez pas et comprenez, car ce n’est pas seulement le rapport au travail mais plus généralement le rapport à la vie quotidienne. Renseignez-vous auprès de votre entourage, toutes les femmes ont au moins connu une situation discriminante en raison de leur sexe. Nous pouvons parler du harcèlement de rue qui touche absolument 100% des femmes. Nous pouvons discuter des violences conjugales faites aux femmes, ou du viol, encore trop présent.
Oui, cela arrive plus souvent aux femmes qu’aux hommes. Non, les femmes ne sont pas plus fragiles que les hommes à cause de cela. C’est injuste, anormale et absolument discriminant et le réseau est également présent pour mettre en avant ces discriminations et de sensibiliser TOUT LE MONDE à ce propos.
Car il est toujours temps de soutenir ce mouvement, si ce n’est pour vous, faites le pour les autres. Même si vous n’avez jamais rabaissé une femme à son sexe, d’autres l’ont fait. Même si vous n’avez jamais rien vécu concernant ce mouvement, des autres vivent quotidiennement ces discriminations.
Il n’est jamais trop tard pour changer les choses, jamais trop tard pour comprendre et agir, jamais trop tard pour suivre et participer au Réseau des Ambassadeur-rice-s de l’Egalité Femmes/Hommes.
Source :
Écrit par Aline Marin (référente BIJ/Égalité).
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